Arthur Schopenhauer et ses caniches
Né à Dantzig en 1788, Schopenhauer a la réputation d'être un philosophe pessimiste. Mais si, selon lui, la vie engendre sa propre souffrance, le penseur propose des remèdes et offre un réconfort à l'absurdité de la condition humaine: l'art et le détachement du «vouloir-vivre».
"Ce qui me rend si agréable la société de mon chien c'est la transparence de son être. Mon chien est transparent comme le verre. S'il n'y avait pas de chiens je n'aimerais pas à vivre".
"Le chien, l'unique ami de l"homme, a un privilège sur tous les autres animaux, un trait qui le caractérise, c'est ce mouvement de queue si bienveillant, si expressif et si profondément honnête. Quel contraste en faveur de cette manière de saluer que lui a donnée la nature, quand on la compare aux courbettes et aux affreuses grimaces que les hommes échangent en signe de politesse : cette assurance de tendre amitié et de dévouement de la part du chien est mille fois plus sûre, au moins pour le présent."
Aigri et misanthrope, Schopenhauer alla jusqu'à faire de son chien - un caniche qui remplaçait immédiatement le caniche défunt, et qu'il appelait "Atma", "âme du monde", - légataire d'une partie de son héritage.
Animal Century by Maria Pishvanova : Poodle
Nunsoe Duc de la Terrace of Blakeen by Maud Earl
Ch. Nunsoe Duc de la Terrace of Blakeen by Maud Earl shows the
first Poodle to win the Westminster Kennel Club Dog Show (1935).
Courtesy the collection of the American Kennel Club